Aujourd’hui, certains trouvent leur quotidien creux, sans saveur. Pourquoi ne pas s'ouvrir à l’approche de la psychologie analytique définie par Carl Gustav Jung ? L’une des façons de parvenir à l’épanouissement serait le recueil, la méditation spirituelle. Cette dernière nous permettrait de retrouver notre soi et ne pas stagner dans la monotonie.
« Seule la vie symbolique permet aux besoins de l’âme de s’exprimer ».
La psychologie analytique donne une grande importance à cette introspection vers le soi. L’archétype du soi, de la conjonction des opposés, organise l’ensemble de la dynamique psychique dans le but d’arriver à une personnalité fonctionnant dans une certaine cohérence. Par le recueil spirituel, on médite sur le soi, ce soi étranger qui constitue notre socle et qui a engendré le moi.
La fonction du moi est l’objectivation, la différenciation et la confrontation. Il est le centre de la conscience.
Avec la découverte de l’anima (qui veut dire « âme » en latin), Jung commence enfin à avoir des réponses à ses questionnements. Il se rend compte de l’existence de quelque chose en lui qu’il ne contrôle pas, d’une instance qui refoule, qui déguise le refoulé et de plus, non accepté par le conscient.
Il dégage deux sortes d’inconscient : l’inconscient personnel, relatif à notre propre personne, notre propre vécu, et l’inconscient collectif, relatif aux vestiges de nos ancêtres, de notre planète, de nos croyances « comparable à une mer sur laquelle la conscience du moi voguerait, semblable à un bateau ». C’est un processus d’individuation qui pousse chaque individu à devenir.
La paix, ou apaisement de la névrose ne pourrait être retrouvée que par un voyage en profondeur à l’intérieur de soi mais également dans les croyances collectives. Il faudrait donc faire un travail sur ses propres expériences pour comprendre comment nous en sommes arrivés là et faire retour sur nos racines, sur les valeurs du territoire sur lequel nous sommes nés.
« Grâce à l’analyse, les refoulements seront supprimés, et les désirs seront rendus conscients » (Jung, 1933, p.23).