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Trilogie à Chökhor Ling – à la découverte de sa propre créativité


La créativité est la gardienne des trésors en soi.

Je reviens d’un stage de trois journées de yoga et méditation. D’entrée de jeu, Davina nous a clairement incités à réfléchir à nos attentes et ce avec quoi nous allions repartir. Dans ma boîte à « moi » j’ai rangé de nombreuses réflexions. Je vais vous les décrire dans ce petit texte faisant office de débriefing empirique de mon weekend.

Parisienne et un peu trop connectée, j’ai décidé dans un premier temps d’éteindre mon téléphone, ou plutôt de le mettre en mode « avion ». J’ai ainsi pu « planer » tranquillement sans être happée par cet objet transitionnel. Ce dernier m’empêche trop souvent d’être dans l’instant et de profiter des cadeaux de la nature. Ceci fait, j’ai pu me concentrer sur l’enseignement, ma place et l’environnement.

La première phrase notée : « C’est pas pour moi ». Combien de fois j’ai pu entendre cette affirmation dans mon quotidien ou dans mon cabinet ! Il serait d’ailleurs plus juste de dire : « Je ne vais pas y arriver, je ne connais pas. » On entendrait ici la peur de l’égo de rater, de ne pas rayonner comme il le souhaiterait.

Encore un concept qui éloigne de la paix, notre base. A contrario, il fait ressortir la peur, la contrainte, les blocages. Cet amas de négativité faisant obstacle à notre potentielle réussite. Etonnamment, nous préférons le sophistiqué, le mieux, le plus et nous éloignons du naturel. Cette simplicité qui représente pourtant l’essence même de notre constitution. En nous éloignant de notre être profond, on peut imaginer ce qui peut en découler… N’oublions pas que la base de tout bonheur est le cœur.

Récapitulons : nous êtres humains féminins et masculins avons des ressources.

La force.

L’équilibre.

La stabilité.

La persévérance.

Le courage.

L’adaptation.

La patience.

Si nous cultivons ces 7 qualités, notre estime de nous devrait mieux se porter… Mais que veut dire « cultiver » ?! Il s’agit de vivre l’expérience, d’entrer en aventure avec nous mêmes et avec le monde. D’avoir confiance en nos capacités et en l’accueil de l’autre.

Visualisons notre propre cours d’eau. Naturellement, il y aura des embuches, des ralentissements, des accélérations, des rencontres, des cascades…

Qu’est ce que le monde ? Il y aurait trois mondes :

  • le monde reconnaissable par nos sens – le monde manifeste

  • le monde fabriqué par notre imaginaire et nos pensées

  • le monde invisible – le monde spirituel

Dans ce monde invisible, tentons d’entrer en contact et en conscience avec les différents éléments que contient l’espace tels que l’eau, la terre, le feu ou l’air.

La conscience de l’eau est vectrice d’émotion, de communication, de limpidité.

La conscience de la terre apporte structure, tenue et support. La terre est telle une mère bienveillante qui apporte courage, estime de soi et gratitude.

La conscience du feu nous ramène aux étoiles, au soleil, à la lumière (quelle qu’elle soit). Elle agit sur notre métabolisme.

La conscience de l’air fait circuler nos pensées. Il s’agit du respect, de la bienséance, du savoir vivre, du savoir être.

La conscience de l’espace nous arrive lorsque notre expérience individuelle devient universelle.

Après avoir fait l’expérience de ces différentes consciences, retournons au comportement et notamment au Yoga. Davina nous dit « Le yoga est un prétexte, un mouvement associé à une intelligence que je comprends pour en faire quelque chose de personnel ». À méditer !

Plus sérieusement, j’ai compris que le but est l’intention et non de gigoter dans le but d’être la copie conforme d’un pseudo modèle. Avancer droit dans notre axe est bien plus bénéfique que de revenir sans arrêt sur nos actes et nos pensées. Débat ouvert !

Aussi « Notre entourage est en résonnance avec ce que nous avons besoin de vivre ». J’entends ici que nos rencontres viennent nous communiquer des enseignements afin de poursuivre notre reconstruction pour devenir un meilleur être humain à chaque moment de vie.

Le yoga nous apprend aussi qu’à la rencontre d’une difficulté, si nous portons notre attention sur autre chose, le vécu douloureux sera moindre.

Pour terminer : qu’est-ce que la méditation ? Un moyen de nous ouvrir vers l’univers.

Je crois que tout est dit.


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